Comment sont fabriquées les lampes Nuit Blanche

Trouver le bois

La fabrication d’une lampe en bois commence parfois par une promenade en bord de rivière… Mon regard se pose sur une belle branche de bois flotté, j’y vois un pied de lampadaire. Puis, une amie bûcheronne me propose des chutes, bois aux formes étonnantes et qui ne pourraient être utilisés autrement. Ils deviendront des abat-jours ou des pieds de lampadaires uniques. À partir de là, je peux me mettre au travail. Dans mon atelier, on peut trouver, par exemple, du frêne, du noyer ou de l’acacia, des arbres qui poussent en Ariège, là où je vis et travaille.

Le principe du tour à bois est simple : je fixe le bois que je m’apprête à travailler sur un mandrin qui tourne et entraîne le morceau de bois. Avec une gouge, je viens enlever de la matière, jusqu’à ce que la forme me plaise. Je pars avec une idée générale de la forme que je souhaite obtenir, et puis je me laisse guider par ce qui advient, les imperfections et les fêlures. J’aime tout particulièrement quand le bois est assez fin pour laisser passer la lumière.

Inventer de nouvelles formes

Une fois les abat-jours terminés, je les laisse sécher quelques temps avant de les huiler. Ne reste plus qu’à les fixer sur un pied en métal ou en bois, ou bien sur le système de bras et de rotules que j’ai élaboré. Vos demandes me font chaque fois étudier de nouvelles pistes… À la demande d’un fabricant de guitares qui souhaitait une lampe pour son établi, j’ai essayé des bras plus fins que d’habitude. Pour une amoureuse de la lecture, j’ai réalisé une lampe de chevet à fixer au mur, avec un socle en poirier. À des passionnées de la forêt, j’ai proposé un morceau de hêtre en pied de lampadaire.

Pour en savoir plus sur la naissance de Nuit Blanche, vous pouvez me lire ici :

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